Collectif santé pour tous
Collectif contre l'implantation de 3 antennes relais de radiotéléphonie au 13, rue de Montréal à Nantes
Non à la prolifération des antennes relais dans les zones habitées
mardi 23 juin 2015
samedi 28 février 2015
Le tract distribué lors de la manifestation du 28 février 2015
POUR
NOTRE SANTE, STOP AUX
ANTENNES RELAIS !
La
société Orange a le projet d'installer 3 antennes relais sur le
toit de l'immeuble situé au 13 de la rue de Montréal, dans la cité
du Bout des Pavés à Nantes. Les travaux sont prévus pour 2015. Le
collectif Santé pour
tous, membre du
Collectif National contre les Antennes Relais et de l'Association
Nationale Robin des Toits, s'y oppose pour trois raisons :
1.
en raison du risque sanitaire que font courir les ondes
électromagnétiques, notamment aux personnes sensibles.
Ces
ondes peuvent provoquer, à court terme : troubles du sommeil,
fatigue, maux de tête, difficultés de concentration.. A plus long
terme : tumeurs, leucémies, maladies neurologiques...
Ce
risque est clairement reconnu par de multiples institutions :
-
En 2011, le Conseil de l'Europe,
dans sa résolution 1815, déclare que les ondes de la téléphonie
mobile « semblent avoir des effets biologiques potentiels plus
ou moins nocifs sur l'organisme humain même en cas d'exposition à
des niveaux inférieurs aux seuils officiels » et recommande en
conséquence, de « réduire l'exposition des enfants et des
jeunes pour qui les risques de tumeurs de la tête semblent les plus
élevés » et de « fixer un seuil ne dépassant pas 0,6
Volt par Mètre et de le ramener à moyen terme à 0,2 V/M »
-
En 2011, l'Organisation Mondiale de la Santé
classe les champs électromagnétiques de radiofréquence comme
« potentiellement cancérogènes pour l'homme ».
-
En 2012, le rapport Bio-initiative
réunissant 29 scientifiques internationaux regroupe 3000 études
scientifiques démontrant les multiples risques sanitaires de ces
champs. Parmi les scientifiques français qui travaillent et alertent
sur ce problème, citons notamment D. Belpomme, P. Le Ruz, V.
Lauer
-
En janvier 2015, la loi Laurence Abeille
interdit l'usage du Wi-fi dans toutes les crèches de France
Ces
risques concernent à la fois les antennes relais, le Wi-fi et le
téléphone portable mais les antennes présentent cette
particularité d'exposer à un rayonnement ininterrompu : on peut
choisir d'éteindre son téléphone, en faire un usage raisonné,
utiliser un kit main libre etc., on peut désactiver son équipement
Wi-fi, mais il n'y a aucun moyen d'échapper aux ondes émises jour
et nuit par les antennes.
Nous
constatons enfin qu'après plusieurs cas de maladies graves sur le
territoire français s'est généralisée une règle imposant de
respecter, pour toute implantation d'antenne, une distance minimale
de 100 m à l'égard des établissements sensibles, notamment des
écoles et des crèches : comment, dans ces conditions,
peut-on autoriser leur implantation au cœur d'habitations où vivent
de nombreux enfants et de nombreuses personnes sensibles ?
2.
notre quartier est déjà plus que largement pourvu en antennes de
radiotéléphonie : dans un rayon de 800 m autour du 13
rue de Montréal, nous en comptons déjà pas moins de 28 ! (13 rue
de Québec, 6 sur le Château d'eau et 9 rue Prosper Mérimée)
3.
contrairement aux engagements solennels pris dans une Charte
signée en janvier 2013 par Nantes Métropole (Charte relative
à l'implantation des stations radioélectriques), le projet n'a
fait l'objet d'aucune concertation, d'aucune information ni d'aucune
réunion publique à destination des riverains (même les habitants
du 13 rue de Montréal n'en ont pas été informés !).
A
la suite de nos demandes, la mairie s'est engagée par courrier à
demander à la préfecture l'organisation d'une réunion publique
dans notre quartier : ni la mairie, ni la préfecture n'ont pour
l'instant donné suite à cette requête.
Pour
ces raisons, nous demandons la suppression de ce projet et
militons contre l'implantation de nouvelles antennes au cœur des
zones habitées.
lundi 23 février 2015
Second courrier à la mairie
Nantes,
le 6 novembre 2014
Collectif
Santé pour tous
Membre
de l'Association nationale Robin des Toits
20
rue Henri Bertrand 44300 Nantes
à
Madame
le Maire de Nantes
Objet :
opposition à l'installation de trois antennes de radiotéléphonie
au 13, rue de Montréal
Dossier :
DP 44109 13 A1876
Lettre
recommandée avec accusé de réception.
Madame
le Maire,
Nous
vous remercions de la réponse apportée à notre précédent
courrier du 26 septembre 2014.
Nous
regrettons cependant d'avoir à formuler de sérieuses réserves sur
la qualité de l'information diffusée auprès des riverains. La
déficience de communication au sujet de ces travaux nous semble
d'ailleurs suffisamment attestée par le simple fait que c'est notre
collectif qui, à de très rares exceptions près, a porté le projet
à la connaissance des riverains - y compris à celle des habitants
de l'immeuble où ces travaux doivent être effectués. Au cours
de la collecte de signatures que nous avons organisée, bien des
riverains nous ont fait part de leur regret de n'avoir pas été
informés du projet.
Si,
comme vous le relevez, aucune opposition n'a été enregistrée
pendant la période de recours et si l'organisation de notre
collectif lui-même ne date que de septembre 2014 (alors que
l'autorisation de travaux date de décembre 2013), cela est
évidemment à mettre en lien avec ce défaut de connaissance. De
plus, malgré le constat d'huissier du 22 janvier 2014, de l'avis
unanime des résidents qui ont noté la présence d'un panneau
d'autorisation de travaux, ce ne saurait être avant les mois de
mars-avril 2014, soit une fois la période de recours expirée.
Vous écrivez : « L'information de l'ensemble des deux
îlots d'habitation, au 13 de la rue de Montréal, a été exigée et
initiée par le bailleur en date du 14 janvier 2014 et assurée
auprès des cinq assossiations de locataires : CLCV, CGL, UD
CSF, CNL44 et Indecosa CGT. Le bailleur ne nous a fait part
d'aucune contestation des résidents des immeubles concernés par le
projet d'installation ».
Mais
1.
il nous semble profondément anormal de considérer que seuls doivent
être informés par le bailleur les résidents du 13, rue de
Montréal, soit 10 foyers au total sur les 70 de la rue et les 180
autres environ des rues voisines de Toronto et d'Ottawa.
2.
tous les foyers à proximité du lieu d'implantation, dans un rayon
minimal de 300 m, auraient dû avoir clairement connaissance de ce
projet (tous les foyers, qui se situent dans une proximité immédiate
des antennes ne font pas partie de la cité HLM ; l'information
diffusée par Nantes Habitat ne peut donc en aucun cas les
atteindre).
3.
nous constatons que même les résidents du 13 rue de Montréal
affirment ne pas avoir été informés ; vous
trouverez ci-joint une lettre signée par les résidents des 10
appartements du 13, rue de Montréal certifiant qu'il n'ont pas reçu
cette information.
4.
s'il s'avère exact que les associations ont été informés (ce que
nous sommes en train de vérifier, l'une d'entre elles affirme pour
l'instant n'avoir pas reçu l'information), nous vous précisons que
la grande majorité des résidents ne font pas partie de ces
associations et n'ont donc pu recevoir l'information par ce biais.
Vous
écrivez ensuite : « Dès lors, l'opportunité d'une
réunion d'information, qui n'est pas systématiquement organisée
(…) n'a pas été jugée nécessaire. Toutefois, si vous le
souhaitez, et conformément à la Charte métropolitaine, nous vous
proposons une permanence organisée et animée par l'opérateur pour
vous informer de la nature du projet ».
Puisque
l'information n'a pas été diffusée, loin s'en faut, auprès de
tous les foyers concernés, nous vous demandons de bien vouloir
organiser cette réunion à laquelle vous faites ici référence.
Nous ne souhaitons pas de permanence organisée et animée par
l'opérateur, tant il nous semble évident que ce type de rencontre
est inappropriée à une communication impartiale sur la question des
antennes relais.
D'autre
part, en accord avec l'esprit de transparence qui anime la Charte,
nous souhaiterions avoir connaissance de toutes les autorisations de
travaux relatives à l'installation d'antennes de radiotéléphonie,
délivrées depuis septembre 2013 ou en cours d'étude par les
services d'urbanisme de Nantes métropole. Merci de nous communiquer
les adresses précises des lieux d'implantation ainsi que les
opérateurs concernés.
Nous vous remercions, Madame le Maire, de l'attention portée à
notre demande et nous vous prions d'agréer l'expression de nos
sentiments distingués.
Collectif
Santé pour tous, membre de l'association nationale Robin des Toits.
En
liaison avec la coordination nationale des Collectifs contre les
antennes relais.
Pour
le collectif,
Cénéric
Niobey
Anne-Marie
Charrier
Danielle
Le Quay
Monique
Boursier
Valérie
Sinn
Jean
Claude Bignon
Alain
Yaldirak
Nesrin
Yaldirak
Copie
de la présente lettre à :
-
M François de Rugy, député de la première circonscription de
Loire-Atlantique
-
M Pascal Bolo, adjoint quartier nord
-
Mme Pascale Chiron, 3e adjointe, logement
-
Mme Marie Annick Benâtre, 12e adjointe, santé publique
-
Mme Catherine Bassani-Pillot, conseillère, santé environnementale
-
M Bassem Asseh, 16e adjoint, dialogue citoyen.
-
M Philippe Girard, Directeur Proximité, Maintenance, Exploitation de
Nantes Habitat
dimanche 2 novembre 2014
mercredi 29 octobre 2014
Courrier adressé au maire de Nantes demandant le retrait du projet
Nantes, le 26 septembre
2014
Collectif Santé pour tous
Membre de l'Association nationale Robin
des Toits
à
Madame le Maire de Nantes
Objet : opposition à
l'installation de trois antennes de radiotéléphonie au 13, rue de
Montréal
Dossier : DP 44109 13 A1876
Lettre recommandée avec accusé de
réception.
Madame le Maire,
Une habitante de notre
quartier a récemment découvert, par hasard, un panneau annonçant
l'installation future, par la société Orange, de trois antennes de
radiotéléphonie sur le toit de l'immeuble du 13, rue de Montréal.
Ce panneau est fixé au pied d'un lampadaire, devant une place de
parking généralement occupée, de sorte qu'il est difficilement
visible pour qui n'en connaît pas déjà l'existence. Au cours de la
collecte de signatures que nous organisons, nous avons constaté que
la plupart des habitants du quartier ignoraient totalement
l'existence de ce projet et ce alors même que l'autorisation
délivrée par la mairie date de plus de 9 mois.
De plus, conformément
aux engagements pris par l'Association des Maires de France et
l'Association Française des Opérateurs de Téléphonie Mobile,
l'autorisation de tels travaux impose au maire de provoquer et de
tenir une réunion d'information et de concertation avec les
riverains qui peuvent se faire assister par les sachants de leur
choix et à laquelle l'ensemble de la population est invitée. A
notre connaissance, cette réunion n'a pas eu lieu.
Enfin, nous nous sommes
déplacés au service de l'urbanisme qui n'a pas été en mesure de
nous fournir le dossier technique. En conséquence, nous ne savons
pas si les études de vent et de charge, obligatoires avant toute
pose de ce type d'antennes sur un immeuble, ont bien été
effectuées.
Ce projet soulève une
opposition massive de la part des habitants du quartier. Les trois
antennes seront implantées à 275 m de l'école maternelle et
primaire Paul Gauguin et à 200 m de la crèche municipale Vanille
Chocolat, au cœur de la Cité HLM Bout des Pavés. Celle-ci compte
parmi ses habitants de très nombreux enfants et l'immeuble du 13 rue
de Montréal abrite plusieurs personnes déjà fragilisées
(personnes handicapées, âgées ou souffrant déjà du cancer) :
ces personnes vivant dans la proximité immédiate des antennes
seront exposées de manière constante, jour et nuit, à un
rayonnement électromagnétique de forte puissance.
Il est aujourd'hui
impossible d'ignorer la nocivité et la dangerosité de ce
rayonnement pour la santé des riverains, notamment le risque
permanent et transitoire d'un déclenchement ou d'une évolution
accélérée de divers cancers, en particulier chez les enfants
(leucémies, tumeurs au cerveau).
De
récentes prises de position officielles confirment cette
dangerosité. Le 27 mai 2011, dans sa Résolution 1815 concernant
« Le danger potentiel des champs électromagnétiques et leurs
effets sur l’environnement, » l'Assemblée parlementaire du
Conseil de l'Europe recommande aux Etats membres :
- d’abaisser les seuils admissibles pour les antennes-relais conformément au principe ALARA et d’installer des systèmes de surveillance globale et continue de toutes les antennes.
- de déterminer les lieux d’implantation de toute nouvelle antenne GSM, UMTS, WiFi ou WIMAX non pas en fonction des seuls intérêts des opérateurs, mais en concertation avec les responsables des collectivités territoriales et avec les habitants ou des associations de citoyens concernés.
- Le 31 mai 2011, après de longues années de dénégation, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), organisme dépendant directement de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), a déclaré que les champs électromagnétiques issus des Radio Fréquences, qui incluent principalement ceux des communications mobiles, "peuvent être cancérogènes pour l'homme".
- Dans la publication du 3 avril 2013 de l'étude Péri Tox, l'INERIS (Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques) reconnaît les effets sanitaires de champs électromagnétiques constants de fréquence 900 Mhz. Les émissions de la téléphonie mobile, variables en fonction du nombre des appels, sont encore plus nocives.
Ces trois nouvelles
antennes dans une zone qui en compte déjà 6 dans un rayon de 2 km
(15 dans un rayon de 6 km), au cœur d'une cité HLM, ne nous
semblent pas nécessaires pour l'usage quotidien de nos téléphones
portables ; elles ne nous semblent aller ni dans le sens d'un
service rendu à la population, ni dans celui d'une réduction des
dépenses de santé, ni dans celui de la volonté d'excellence
écologique affichée par notre ville.
C'est pourquoi nous vous
prions, en qualité de responsable de la qualité de vie et la
protection de la santé de tous vos administrés, de retirer
l'autorisation de ce projet et de nous accorder dans les meilleurs
délais un entretien sur ce sujet. Nous vous informons par ailleurs
que nous faisons une demande de mesure de l'exposition au champ
électromagnétique en l'état actuel des choses, dans un rayon de 0
à 300 m du lieu d'implantation, en présence des membres de notre
collectif.
Nous vous remercions,
Madame le Maire, de l'attention portée à notre demande et nous vous
prions d'agréer l'expression de nos sentiments distingués.
Collectif Santé pour
tous, membre de l'association nationale Robin des Toits.
En liaison avec la
coordination nationale des Collectifs contre les antennes relais.
Pour le collectif,
Cénéric
Niobey
Anne-Marie Charrier
Jessy Chauveau
Danielle Le Quay
Monique
Boursier
Valérie Sinn
Alain Briand
Copie de la présente
lettre à :
- Mr François
de Rugy, député de la première circonscription de Loire-Atlantique
- Mr Pascal
Bolo, adjoint quartier nord
- Mme Pascale Chiron, 3e
adjointe, logement
- Mme Marie Annick
Benâtre, 12e adjointe, santé publique
- Mme
Catherine Bassani-Pillot, conseillère, santé environnementale
- Mr Bassem Asseh, 16e
adjoint, dialogue citoyen.
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