POUR
NOTRE SANTE, STOP AUX
ANTENNES RELAIS !
La
société Orange a le projet d'installer 3 antennes relais sur le
toit de l'immeuble situé au 13 de la rue de Montréal, dans la cité
du Bout des Pavés à Nantes. Les travaux sont prévus pour 2015. Le
collectif Santé pour
tous, membre du
Collectif National contre les Antennes Relais et de l'Association
Nationale Robin des Toits, s'y oppose pour trois raisons :
1.
en raison du risque sanitaire que font courir les ondes
électromagnétiques, notamment aux personnes sensibles.
Ces
ondes peuvent provoquer, à court terme : troubles du sommeil,
fatigue, maux de tête, difficultés de concentration.. A plus long
terme : tumeurs, leucémies, maladies neurologiques...
Ce
risque est clairement reconnu par de multiples institutions :
-
En 2011, le Conseil de l'Europe,
dans sa résolution 1815, déclare que les ondes de la téléphonie
mobile « semblent avoir des effets biologiques potentiels plus
ou moins nocifs sur l'organisme humain même en cas d'exposition à
des niveaux inférieurs aux seuils officiels » et recommande en
conséquence, de « réduire l'exposition des enfants et des
jeunes pour qui les risques de tumeurs de la tête semblent les plus
élevés » et de « fixer un seuil ne dépassant pas 0,6
Volt par Mètre et de le ramener à moyen terme à 0,2 V/M »
-
En 2011, l'Organisation Mondiale de la Santé
classe les champs électromagnétiques de radiofréquence comme
« potentiellement cancérogènes pour l'homme ».
-
En 2012, le rapport Bio-initiative
réunissant 29 scientifiques internationaux regroupe 3000 études
scientifiques démontrant les multiples risques sanitaires de ces
champs. Parmi les scientifiques français qui travaillent et alertent
sur ce problème, citons notamment D. Belpomme, P. Le Ruz, V.
Lauer
-
En janvier 2015, la loi Laurence Abeille
interdit l'usage du Wi-fi dans toutes les crèches de France
Ces
risques concernent à la fois les antennes relais, le Wi-fi et le
téléphone portable mais les antennes présentent cette
particularité d'exposer à un rayonnement ininterrompu : on peut
choisir d'éteindre son téléphone, en faire un usage raisonné,
utiliser un kit main libre etc., on peut désactiver son équipement
Wi-fi, mais il n'y a aucun moyen d'échapper aux ondes émises jour
et nuit par les antennes.
Nous
constatons enfin qu'après plusieurs cas de maladies graves sur le
territoire français s'est généralisée une règle imposant de
respecter, pour toute implantation d'antenne, une distance minimale
de 100 m à l'égard des établissements sensibles, notamment des
écoles et des crèches : comment, dans ces conditions,
peut-on autoriser leur implantation au cœur d'habitations où vivent
de nombreux enfants et de nombreuses personnes sensibles ?
2.
notre quartier est déjà plus que largement pourvu en antennes de
radiotéléphonie : dans un rayon de 800 m autour du 13
rue de Montréal, nous en comptons déjà pas moins de 28 ! (13 rue
de Québec, 6 sur le Château d'eau et 9 rue Prosper Mérimée)
3.
contrairement aux engagements solennels pris dans une Charte
signée en janvier 2013 par Nantes Métropole (Charte relative
à l'implantation des stations radioélectriques), le projet n'a
fait l'objet d'aucune concertation, d'aucune information ni d'aucune
réunion publique à destination des riverains (même les habitants
du 13 rue de Montréal n'en ont pas été informés !).
A
la suite de nos demandes, la mairie s'est engagée par courrier à
demander à la préfecture l'organisation d'une réunion publique
dans notre quartier : ni la mairie, ni la préfecture n'ont pour
l'instant donné suite à cette requête.
Pour
ces raisons, nous demandons la suppression de ce projet et
militons contre l'implantation de nouvelles antennes au cœur des
zones habitées.
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